Je m’appelle Erika Plumat, j’ai 36 ans et mon parcours de vie m’a toujours conduit vers l’alimentation et les troubles liés à celle-ci.

Mon cheminement professionnel est le reflet de mon grand intérêt pour la santé. En effet, à la suite de mon master en sciences de la santé publique, j’ai continué de me former et m’informer au sujet des conduites alimentaires afin de construire un projet sur mesure dédié à ce thème.

 

De même, mon expérience personnelle m’a donné envie d’aider les personnes en souffrance avec leur corps et présentant un rapport conflictuel avec la nourriture.

Mes recherches m’ont amenée à créer une prise en charge personnalisée afin de retrouver le plaisir de manger et de vivre dans un corps en santé.

Aujourd’hui, je me qualifie d’accompagnante thérapeutique spécialisée dans les désordres alimentaires.

Qu’est ce qu’un « désordre alimentaire » et qui est concerné ?

Au sens strict du terme, le désordre se définit comme « un trouble dans un fonctionnement » et est synonyme de « perturbation ».

Si le concept « trouble du comportement alimentaire » est plus répandu (les plus connus étant la boulimie, l’anorexie et l’hyperphagie), bon nombre de personnes ne s’identifient pas à ceux-ci même lorsqu’elles estiment avoir un rapport conflictuel avec la nourriture.

C’est pourquoi j’ai décidé de définir l’accompagnement que je propose par le biais du terme « désordres alimentaires » afin d’envisager la problématique sous un angle plus large.

De ce fait, une personne présentant un désordre alimentaire soulève des questions autour de l’alimentation et du rapport au corps.

Il s’agit de toute personne qui ressent avoir un problème avec la nourriture :

- Obsession par rapport au poids et la manière de manger,
- Sentiment de culpabilité, honte, frustration,
- Grignotage à l’abri des regards,
- Alternance entre privation, régime strict et perte de contrôle,
- Sentiment de manger les émotions et/ou combler un vide,
- Débordement en mangeant sans faim et/ou au-delà de la satiété,
- Présence de pulsion vers les aliments « interdits ».
 

Le rapport au corps étant intimement lié à la manière de s’alimenter, les personnes concernées éprouvent souvent aussi une insatisfaction par rapport à leur apparence physique et peuvent aller jusqu’à un sentiment de dégoût de leur reflet dans le miroir.

L’accompagnement concerne donc les personnes qui se sentent démunies face à ce fonctionnement et qui en souffrent psychologiquement (mal être, confiance et estime de soi mise à mal, perte de contrôle, utilisation de l’alimentation pour autre chose que se nourrir, etc.), physiquement (inconfort, insatisfaction face à l’apparence physique, etc.) et socialement (peur voire évitement de certains événements : repas de famille, restaurant, anniversaire, etc.).